Malgré les objections des partisans de la vaccination obligatoire/massive-universelle —institutionnels et extra-institutionnels, systémiques et supposés anti-systémiques— et malgré le mécontentement évident de certains d’entre eux, qui s’est exprimé très ouvertement dans la période précédant la marche —en commençant du sabotage du matériel de propagande de la marche, jusqu’à l’intimidation des membres d’un collectif de l’Initiative Contre l’Apartheid Sanitaire qui a organisé la marche et à laquelle nous participons— de nombreuses personnes (plus de 1000 manifestants) se sont rassemblées le samedi 15 janvier aux Propylées (centre d’Athènes).
Un jour avant l’imposition accrue de la vaccination obligatoire —c’est-à-dire l’expiration du délai pour la mise en conformité des non-vaccinés de plus de 60 ans et l’imposition ultérieure d’amendes de 100€ par mois à ceux d’entre eux qui continuent à ne pas se conformer—, vaccinés et non-vaccinés, travailleurs, chômeurs et retraités qui résistent et luttent contre les graves effets secondaires du programme de vaccination de l’État, nous nous sommes réunis dans l’espace public. Occupant, même pour un court moment, le centre de la ville, nous avons manifesté notre refus de céder aux contraintes avec lesquelles l’État capitaliste ouvre la voie à la continuation (accrue) de dix années de politiques d’austérité et de réduction des dépenses sociales.