Alors que l’État du capital continue sans cesse son attaque contre la classe ouvrière en promouvant la vaccination de masse/universelle, la mesure de vaccination obligatoire pour certains travailleurs et la permanente –pour toute activité– exigence des certificats et des tests, vise à :
• la division de notre classe par la construction de boucs émissaires et l’introduction de «privilèges» humiliants pour les uns et d’exclusions pour les autres,
• renforcement la prérogative de gestion (de l’employeur) par des licenciements «invisibles» dans le secteur privé, des suspensions sans solde dans les secteurs de la santé et une surveillance continue,
• continuer à dégrader et à promouvoir la restructuration des services de santé publique, et
Autrement dit, elle ne se contente pas de dormir dans les bras de l’Etat, elle soutient en plus l’effort de l’Etat et des patrons pour serrer leurs «bras» sanitaires autour du cou des travailleurs avec pressions, menaces, suspensions, exclusions et licenciements…
Dans ce contexte, la marche du samedi 2 octobre à Monastiraki, organisée par l’INITIATIVE CONTRE L’APARTHEID SANITAIRE à laquelle nous participons en tant que collectif, a réussi à ouvrir une petite première fissure dans le silence coupable qui règne –même dans la rue– plus d’un mois, autour de cette dernière phase de gestion étatique de la pandémie. Pour nous, cette manif était à la fois une action de déni et d’ éloignement de l’unité nationale formée, soit par les gréco-chrétiens, soit par la direction biopolitique de droite et de gauche.
Commençant par un rassemblement à Monastiraki où des banderoles ont été déployées et des textes ont été lus au micro par les collectifs participants, une marche a eu lieu, qui est montée à Omonia via la rue Athéna et, de là, à la place Victoria jusqu’a l’avenue 3 Septembre, sous la forte présence de flics (y compris d’un canon à eau). Grâce au fort taux de participation, qui a frôlé les 1000 personnes, la marche a réussi à revendiquer sa place dans la rue, contre la volonté des brutes en uniforme policier.
Des slogans ont été criés tout le temps, tandis que de nombreux textes ont été distribués et des milliers de flyers ont été lancés. Certains des slogans:
• Aujourd’hui, ils demandent le passe sanitaire // Demain, ils réduisent encore le salaire
• Pas de suspensions, pas de licenciements // Contre un monde de tristesse généralisé
• Ni nationale ni sanitaire // Notre guerre sera de classe
• Travail réduit de moitié – Double salaire // C’est ainsi que notre santé s’améliorera
• Notre seul intérêt pendant la pandémie // Luttes de classes, aucune discipline
• Grecs et étrangers, travailleurs unis – pas vaccinés de force
• Les séparations sont rompues en lutte // l’obligation ne passera jamais
• Peur, discipline et répression // Ce n’est pas la santé, c’est la prison
• Ils mettent des mouchards pour contrôler tous nos mouvements // Merde aux confinements et le passe sanitaire
• L’unité nationale autour la vaccination, baisse les salaires, elle est disciplinaire
• Pas de licenciements et de suspensions // la crise sera payer par les patrons
Assemblée contre le Biopouvoir et le Confinement
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